Compétences plutôt que nombre de personnes
- The Links
- 9 oct.
- 2 min de lecture

La plupart des équipes de direction continuent de mesurer la capacité à travers le nombre d’employés. Elles suivent les postes ouverts, la vitesse de recrutement et les taux de vacance. Mais cette approche passe à côté de la véritable question. Il ne s’agit pas de savoir combien de personnes vous employez, mais si vous avez accès aux bonnes compétences au bon moment.
Avoir des équipes complètes ne garantit pas la réussite. Le progrès se produit lorsque l’expertise adéquate est mobilisée au bon moment. Un projet de transformation s’enlise sans un responsable du changement. Une mise à jour de conformité prend du retard sans spécialiste. Un déploiement ERP échoue sans quelqu’un qui l’a déjà fait.
La planification traditionnelle suppose qu’il faut pourvoir tous les postes permanents avant d’agir. En réalité, de nombreux projets importants démarrent sans couverture interne complète. Les retards s’accumulent. Les réunions se multiplient. Le personnel interne s’étire sur des tâches qui sortent de son domaine. Le stress augmente.
Un modèle axé sur les compétences offre une alternative. Plutôt que de bloquer les ressources à l’avance, vous cartographiez la mission, puis vous identifiez les expertises nécessaires pour des périodes définies.
La question passe de « Qui devons-nous recruter ? » à « Quelle expertise manque à cette phase ? ».
Ce modèle exige une discipline opérationnelle.
✔️ Distinguer les rôles clés des rôles de mission.
✔️ Identifier les risques de livraison liés aux compétences manquantes.
✔️ Définir clairement les points d’entrée et de sortie du soutien externe.
✔️ Suivre les coûts en fonction des résultats plutôt que de la durée.
Les entreprises fonctionnent déjà souvent avec des modèles hybrides. Elles s’appuient sur des équipes permanentes pour assurer la continuité, et font appel à des expertises ponctuelles pour accélérer.La différence entre une organisation solide et une organisation fragile réside dans la structure de cet accès. Certaines improvisent à chaque fois. D’autres mettent en place des canaux reproductibles.
Ce changement a également un impact sur la budgétisation. Au lieu d’allouer des effectifs, vous allouez des capacités. Au lieu de demander à la finance la permission de recruter, vous demandez les ressources nécessaires pour atteindre un objectif précis.Les discussions deviennent plus rapides. Les attentes, plus claires.
Les organisations qui accèdent plus rapidement aux compétences exécutent plus vite. Elles évitent la surcharge du personnel interne. Elles réduisent le temps perdu dans l’essai-erreur. Elles préservent la performance en période de changement.
La question pour les dirigeants est simple : mesurez-vous votre force au nombre de personnes sur la fiche de paie, ou à la vitesse à laquelle vous comblez vos lacunes en compétences ?




Commentaires