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Des silos aux synergies : comment l’entreprise agile redéfinit ses ressources

Un récent article publié par HR Today relayait une étude du cabinet Robert Walters selon laquelle 50 % des entreprises suisses (66% en Europe) envisagent de recourir à un manager de transition en 2025. Ce chiffre peut surprendre dans un pays historiquement attaché à la stabilité organisationnelle. Il illustre un basculement discret mais profond : face à l’incertitude généralisée, l’agilité devient plus qu’une posture, une nécessité.


Dans cette contribution, les auteurs rappellent avec justesse le rôle du management de transition comme réponse opérationnelle aux grandes transformations, aux crises de gouvernance ou aux besoins temporaires de leadership. Le manager de transition incarne l’expérience mobilisable à haute intensité, la capacité à agir vite, à structurer sans bruit, à transmettre dans le mouvement.


Faut-il pour autant en faire la réponse unique aux défis contemporains ? Sans contester son utilité, bien au contraire, il convient aujourd’hui d’aller plus loin. Plus large. Plus souple.

L’agilité d’une organisation ne se mesure plus uniquement à sa capacité de naviguer entre deux crises. Elle se définit par son aptitude à recomposer en temps réel un capital de compétences étendu, mêlant intelligemment talents internes, managers de transition et experts ponctuels, au service de projets souvent transversaux, hybrides et évolutifs.


 Car si le management de transition répond aux grandes transformations internationales, numériques ou structurelles, il reste insuffisant face à l’émergence de micro-besoins critiques : déploiement d’une culture ESG, audit éclair en cybersécurité, repositionnement RH après une fusion, revitalisation d’une marque employeur. Autant de situations qui appellent non un relais de gouvernance, mais une intervention chirurgicale, ciblée et experte, parfois sur quelques semaines seulement.


Dans ce contexte, se doter d’un écosystème agile devient une évidence. Il ne s’agit plus seulement de gérer une pénurie, mais de concevoir une organisation ouverte, intelligente, orchestrée. Une entreprise capable d’anticiper, de capter et d’agréger des compétences externes aussi naturellement qu’elle mobilise ses équipes internes.


Demain, l’entreprise performante ne sera pas celle qui dispose de toutes les ressources, mais celle qui sait où les trouver, quand les activer et comment les intégrer.

Le temps des silos est révolu. Voici venu celui des alliances éclairées.


Envie d’en savoir plus sur les modèles agiles de collaboration ? Échangeons.

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